When all the trees and leaves are green
And the redbird sings, I’ll be blue
’Cause you don’t want my love ...
Some other time,
That’s what you say, when I want you
Then you laugh at me and make me cry
’Cause you don’t want my love.
You don’t seem to care a thing about me
You’d rather live without me,
Than to have my arms around you
When the nights are cold and you’re so all alone
In the summertime,
When all the trees and leaves are green
And the redbird sings, I’ll be blue
’Cause you don’t want my love.
Once upon a time,
You used to smile and wave to me
And walk with me, but now you don’t
’Cause you don’t want my love ...
Some other guy
Is takin’ up all your time
Now you don’t have time for me
’Cause you don’t want my love.
You don’t seem to care a thing about me
You’d rather live without me,
Than to have my arms around you
When the nights are cold and you’re so all alone
In the summertime,
When all the trees and leaves are green
And the redbird sings, I’ll be blue
’Cause you don’t want my love.
Une chanson tout à
fait typique de Roger Miller : sur un rythme très alerte, un ton enjoué,
et dans une cascade d’onomatopées quasi acrobatiques, il chante des paroles
sombres et amères, créant un contraste saisissant. L’auditeur non anglophone peut écouter (ou
voir) cette chanson et se réjouir des pitreries de Roger Miller. De nombreuses
versions circulent, toutes plus savoureuses les unes que les autres, notamment
lorsqu’il chante en duo avec Andy Williams, improvise avec Johny Cash, ou
apparaît au milieu des marionnettes du « Muppets-Show ».
Il n’est pourtant
pas inutile de se pencher sur les paroles de cette chanson et de quelques
autres du même Roger Miller pour imaginer comment cette gaieté apparente, sans
prétendre dissimuler une peine ou une souffrance, constitue une réaction, et
non une négation. Le registre n’est pas celui de l’humour grinçant, comme dans « Flowers on the Wall ». Il s’agit en fait d’un parti pris : celui de l’autodérision
et d’une forme de détachement assez élégant, plutôt que de tomber dans la
mélancolie ténébreuse et culpabilisante, plutôt que de formuler des reproches
en tentant d’apitoyer, plutôt que de dramatiser et revendiquer.
Ce n’est pas si
facile, comme en témoigne Charles Aznavour quand il chante « Il Faut Savoir… »
Au Ciel Bleu d’Eté
(Tu n’veux pas d’mon amour)
Au ciel bleu d’été
Quand, aux arbres,
les feuilles sont vertes
Chantent les
rouges-gorges, j’ broie du noir
Tu n’ veux pas
d’mon amour
« Une autre fois »
C’est c’ que tu dis
quand je te veux
Tu ris de moi et me
fais pleurer
Tu n’ veux pas
d’mon amour
Tu ne te fais guère
de souci pour moi
Tu te trouv’rais
mieux sans moi
Qu’avec mes bras
autour de toi
Quand les nuits
sont fraîches et tu te sens si seule
Au ciel bleu d’été
Quand, aux arbres,
les feuilles sont vertes
Chantent les
rouges-gorges, j’ broie du noir
Tu n’ veux pas
d’mon amour
Autrefois, pourtant
Tu souriais, me
faisant signe
M’accompagnais ;
plus maintenant
Tu n’ veux pas
d’mon amour
Un autre gars
Accapare tout ton
temps
Tu n’as plus de
temps pour mois
Tu n’ veux pas
d’mon amour
Tu ne te fais guère
de souci pour moi
Tu te trouv’rais
mieux sans moi
Qu’avec mes bras
autour de toi
Quand les nuits
sont fraîches et tu te sens si seule
Au ciel bleu d’été
Quand, aux arbres,
les feuilles sont vertes
Chantent les rouges-gorges,
j’ broie du noir
Tu n’ veux pas
d’mon amour
(Traduction –
Adaptation : Polyphrène)
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