mercredi 17 décembre 2008

Folsom Prison Blues

I hear the train a comin'
It's rolling round the bend
And I ain't seen the sunshine
Since I don't know when,
I'm stuck in Folsom prison,
And time keeps draggin' on
But that train keeps a rollin'
On down to San Antone..

When I was just a baby,
My mama told me : "Son,
Always be a good boy,
Don't ever play with guns."
But I shot a man in Reno
Just to watch him die
When I hear that whistle blowing,
I hang my head and cry.

I bet there's rich folks
Eating in a fancy dining car
They're probably drinkin' coffee
And smoking big cigars.
Well I know I had it coming,
I know I can't be free
But those people keep a movin'
And that's what tortures me...

Well if they freed me from this prison,
If that railroad train was mine
I bet I'd move it on
A little farther down the line
Far from Folsom prison,
That's where I want to stay
And I'd let that lonesome whistle
Blow my blues away...






Voici "la" chanson emblématique de Johnny Cash, qui revêt, une fois encore, la tenue du condamné et en exprime les sentiments avec force et simplicité.

Il a chanté cette chanson, en 1968, en concert dans les murs de la fameuse prison de Folsom, et on imagine ce qu'on pu ressentir les prisonniers !

Johnny Cash évoque aussi cette sorte de fatalité qui poursuit les "mauvais garçon", dont le destin bascule un jour, "pour rien" et qui comprend, trop tard, que l'on ne peut pas revenir en arrière et effacer son crime.


La Prison de Folsom

J’entends le train approcher,
Dans la courbe en sifflant ;
Le soleil ne m’a plus touché
Depuis je n’ sais quand.
Dans la prison de Folsom
Le temps passe, monotone,
Mais ce train fait son bonhomme
De chemin vers San Antone

Quand je n’étais qu’un enfant,
J’entendais dire ma mère :
« Ne sois jamais méchant,
N’touche pas aux revolvers. »
Pourtant j’ai tiré sur quelqu’un,
Pour le voir crever ;
Et quand j’entends siffler ce train,
Je baisse la tête pour pleurer.

Je parie qu’il y a des richards
Qui mangent en voiture – bar,
En buvant du café noir,
Fumant de gros cigares,
Je savais quel serait mon sort :
Prison jusqu’à la mort,
Mais ces gens circulent au dehors,
Et c’est mon tourment le plus fort.

Mais si un jour ils me libéraient,
Si ce train était le mien,
Moi, je l’emmènerais
Sur cette voie encore plus loin
De cette maudite prison,
Pour y faire ma maison,
Et que ce sifflet de folie
Chasse ma mélancolie.

(Traduction : Polyphrène)

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