Parmi les premières chansons de Paul Simon, avec toute la force et la simplicité de son génie musical et poétique... Un poème en évoque un autre : "Et quand il veut serrer son bonheur, il le broie" disait Louis Aragon, chanté par Georges Brassens. Combien de couples ont vu leur amour dépérir, s'étioler, puis mourir, parce que l'angoisse de perdre l'être aimé peut rendre l'amour étouffant... Et plus l'un cherche de l'air pour respirer, plus l'autre l'étreint de peur de le voir partir !
Les feuilles jadis vertes
J’ai écrit cette chanson à ving-et-un ans.
J’en ai vingt-deux maintenant mais plus pour longtemps.
Le temps s’enfuit,
Et les feuilles jadis vertes ont jauni,
Et desséchées par la bise,
La main qui les tient les brise.
D’amour pour une fille mon cœur s’était réjouit.
Elle m’échappa et dans la nuit s’évanouit
Comme la muse du poète me fuit,
Et les feuilles jadis vertes ont jauni,
Et desséchées par la bise,
La main qui les tient les brise.
Dans un lac une pierre ai jeté,
Et vu les ondes s’écarter
Mais aucun son n’en sortait,
Et les feuilles jadis vertes ont jauni,
Et desséchées par la bise,
La main qui les tient les brise.
Hello, hello, hello, hello,
Adieu, Adieu, Adieu, Adieu
Et voilà tout.
Et les feuilles jadis vertes ont jauni.
(Traduction - Adaptation : Polyphrène)
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