Cat Stevens, dans son romantisme le plus exacerbé, où l'on retrouve le mélange toujours étonnant d'un lyrisme délicat et d'une violence extrême des sentiments.
L'histoire de cette chanson est révélatrice du véritable volcan qu'était le cœur de l'auteur, aux sentiments brûlants comme un feu dévorant, s'exprimant au travers d'une mélodie aussi forte que simple, en des mots qui gardent toujours une part de mystère.
Au hasard de mes recherches sur le Web, je découvre à l'instant l'adaptation de Richard Anthony. Je n'étais sans doute pas assez à l'écoute des médias à l'époque de sa parution - ou bien la version originale était si forte qu'elle n'a pas laissé de place aux adaptations... Comme souvent, cette adaptation s'écarte assez franchement de l'original. En un sens, elle gagne une forme d'indépendance, une personnalité propre (je repense toujours à la chanson "City of New Orleans" devenue, pour Joe Dassin "Salut les Amoureux" : deux succès différents, qui n'ont en commun que la mélodie, et une forme de nostalgie).
Mes traductions n'ont pas cette prétention. Il me semble qu'elles sont destinées à rester liées - comme un ombre - à la version originale. Elles pourraient être lues ou chantées en écho, pour offrir aux auditeurs non anglophones un accès à la pensée de l'auteur, sans vouloir masquer sa voix.
L'histoire de cette chanson est révélatrice du véritable volcan qu'était le cœur de l'auteur, aux sentiments brûlants comme un feu dévorant, s'exprimant au travers d'une mélodie aussi forte que simple, en des mots qui gardent toujours une part de mystère.
Au hasard de mes recherches sur le Web, je découvre à l'instant l'adaptation de Richard Anthony. Je n'étais sans doute pas assez à l'écoute des médias à l'époque de sa parution - ou bien la version originale était si forte qu'elle n'a pas laissé de place aux adaptations... Comme souvent, cette adaptation s'écarte assez franchement de l'original. En un sens, elle gagne une forme d'indépendance, une personnalité propre (je repense toujours à la chanson "City of New Orleans" devenue, pour Joe Dassin "Salut les Amoureux" : deux succès différents, qui n'ont en commun que la mélodie, et une forme de nostalgie).
Mes traductions n'ont pas cette prétention. Il me semble qu'elles sont destinées à rester liées - comme un ombre - à la version originale. Elles pourraient être lues ou chantées en écho, pour offrir aux auditeurs non anglophones un accès à la pensée de l'auteur, sans vouloir masquer sa voix.
Lady d’Arbanville
Ma Lady d’Arbanville, pourquoi dors-tu si fort ?
Je t’éveillerai demain,
Pour me combler encore, pour me combler encore.
Ma Lady d’Arbanville, pourquoi mes larmes aux yeux ?
Mais ton cœur est silencieux,
Et tu respires si peu, et tu respires si peu.
Ma Lady d’Arbanville, pourquoi dors-tu si fort ?
Je t’éveillerai demain,
Pour me combler encore, pour me combler encore.
Ma Lady d’Arbanville, tu es si froide ce soir,
Tes lèvres sentent l’hiver,
Et ton teint est blafard, et ton teint est blafard.
Ma Lady d’Arbanville, pourquoi dors-tu si fort ?
Je t’éveillerai demain,
Pour me combler encore, pour me combler encore.
La la la la la....
Ma Lady d’Arbanville, pourquoi mes larmes aux yeux ?
Mais ton cœur est silencieux,
Et tu respires si peu, et tu respires si peu.
Je t’aimais ma Lady, mais malgré ton trépas.
Je ne te quitterai pas,
Cette rose ne mourra pas, cette rose ne mourra pas
Je t’aimais ma Lady, mais malgré ton trépas.
Je ne te quitterai pas,
Cette rose ne mourra pas, cette rose ne mourra pas
(Traduction : Polyphrène)
Pour info, il existe une autre adaptaion française, assez hideuse, par Dalida : http://jiwa.fr/#track/950740
RépondreSupprimerLes paroles, qui n'ont pas grand chose à voir :
My Lady d'Arbanville
Vous êtes seule ce soir
Vos yeux semblent si las
Que c'est mon désespoir
Que c'est mon désespoir
My Lady d 'Arbanville
Le maître n'est pas là
Et comme à chaque fois
Il ne rentrera pas
Il ne rentrera pas
Oh Lady d'Arbanville
Quand il vous emmena
En robe d'épousée
Vos yeux semblaient chanter
Vos yeux semblaient chanter
La, la, la...
My Lady d'Arbanville
Vos yeux sont gris ce soir
Votre teint si blanc
Me donne du tourment
Me donne du tourment
My Lady d'Arbanville
Quand le soleil est bas
Tu le vois s'éloigner
C'est un beau cavalier
C'est un beau cavalier
Oh Lady my Lady
Le maître n'est pas là
Oh my Lady, my Lady
Il ne rentrera pas
Il ne rentrera pas
La, la, la...
L'adaptation de Dalida est en fait une réponse indirectement féministe d'une chanteuse sensible et femme avant tout au Maître Cat Stevens qui n'a pas supporté d'être largué par la future égérie du pop-art.
RépondreSupprimerMerci pour ce commentaire, toutefois un peu sibyllin. Pourriez-vous en dire plus ?
RépondreSupprimerCordialement
Polyphrène