jeudi 4 décembre 2008

King of the Road

Trailers for sale or rent
Rooms to let...fifty cents.
No phone, no pool, no pets
I ain't got no cigarettes
Ah, but…two hours of pushin' broom
Buys an… Eight by twelve four-bit room
I'm a… man of means by no means
King of the road.

Third boxcar, midnight train
Destination...Bangor, Maine.
Old worn out suits and shoes,
I don't pay no union dues,
I smoke… old stogies I have found
Short, but not too big around
I'm a… man of means by no means
King of the road.

I know every engineer on every train
All of their children, and all of their names
And every handout in every town
And every lock that ain't locked
When no one's around.

I sing
Trailers for sale or rent
Rooms to let, fifty cents
No phone, no pool, no pets
I ain't got no cigarettes
Ah, but… two hours of pushin' broom
Buys an…eight by twelve four-bit room
I'm a… man of means by no means
King of the road.



Hymne à la liberté et à la pauvreté voulue, cette chanson de Roger Miller connut en grand succès, en illustrant un mythe coriace : vivre d'expédients, au jour le jour, se contenter de peu, et jouir en retour de "la" liberté.
Ce mythe resurgit régulièrement sous différentes formes, plus ou moins élaborées. certaines philosophies ou religions le présentent comme une forme d'idéal de détachement, dont les adeptes sont, semble-t-il, de plus en plus nombreux.
Remettre en question ce qui n'est pas essentiel me paraît salutaire et, pour tout dire, nécessaire, tant la consommation pour la consommation est un esclavage qui ruine la société.
Faire ce "ménage" en soi même, et regagner sa liberté à l'égard de ses sentiments et ses émotions peut être utile, mais je reste, pour ma part, sceptique face à toute pensée systématique (ou système de pensée, si vous préférez).
Quand au "joyeux clochard", héros d'innombrables ballades et chansons, on en voit plus souvent mourir de froid sous les ponts et dans les friches urbaines que chanter dans les rues...


Roi du bitume

En camping ou meublé
Chambres à louer sans télé,
Téléphone ni toilettes.
J’ n’ai plus de cigarettes !
Oh, mais… deux heures à balayer
Me paient… une nuit de nid douillet.
Je ne… suis pas une grosse légume,
Roi du bitume

Train de nuit, vieux wagon,
Destination… l’horizon.
Vieux costume en haillons,
Je n’paie pas d’ taxation.
Je fume… de vieux mégots usés
Courts, mais pas trop écrasés
Je ne… suis pas une grosse légume,
Roi du bitume

J’ connais tous les cheminots sur tous les trains
Le nom de leurs enfants, celui d’ leur parrain
Et tous les abris dans tous les bourgs
Que je déverrouille
Quand y a personne autour.

Je chante :
En camping ou meublé
Chambres à louer sans télé,
Téléphone ni toilettes.
J’ n’ai plus de cigarettes !
Oh, mais… deux heures à balayer
Me paient… une nuit de nid douillet.
Je ne… suis pas une grosse légume,
Roi du bitume

(Traduction : Polyphrène)

8 commentaires:

  1. c'est pas exactement ça la traduction la meilleure est celle qui se trouve évidemment dans le film "Into the wild"

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  2. Merci. Je me doute bien que ma traduction n'est pas la meilleure. Par contre, bien que n'ayant pas vu le film "Into the Wild" (désolé pour cette grave carence, parmi d'autres, bien que j'ai un alibi) il me semble que la chanson qui figure sur la bande originale (d'après ce que je lis ici et là) n'est pas "King of the Road" mais "End of the Road". Ceci explique peut être cela (bien que je ne cherche en aucune façon à me justifier).
    Cordialement
    Polyphrène

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  3. je ne trouve pas la "bonne" traduction de cette super chanson bien qu'ayant vu le film. Pourriez vous la publier dans ce cas ? :)

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  4. Le texte de la chanson "End of the Road" de Eddie Vedder, qui figure sur la bande originale du film "Into the Wild" est le suivant :

    "I won't be the last
    I won't be the first
    Find a way to where the sky meets the earth
    It's all right and all wrong
    For me it begins at the end of the road
    We come and go..."

    Avant d'en entreprendre éventuellement une traduction chantable, en voici la traduction littérale :

    "Je ne serai pas le dernier
    Je ne serai pas le premier
    A chercher à aller où le ciel rencontre la terre
    C'est tout vrai, et c'est tout faux
    Pour moi, ça commence au bout de la route
    On arrive et on part..."

    Bien cordialement
    Polyphrène

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  5. Salut!
    Je suis étudiante en traduction et je travaille en ce moment sur les chansons du film Into the Wild dans le cadre de mon mémoire. Je trouve ta traduction de King of the Road très réussie. J'aimerais beaucoup avoir ton avis/ton aide pour traduire les autres chansons du film, serait-il possible de te contacter par e-mail?

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    1. Oui, bien sûr, j'en serais très honoré. Je suis à votre disposition.
      Polyphrène

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  6. Belle traduction, bravo king of translation.

    Bien à vous

    Julien

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  7. Merci beaucoup pour cette traduction qui donne plus le sens de la chanson, que la traduction littérale que j'ai vu par ailleurs, et qui du coup finit par ne pas dire grand chose en français !

    Là, au moins, je comprend ce que veut dire le chanteur !

    Robert

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