I don't drink the way that I used to
Lately that just ain't my style.
And the hard times don't hurt like they once did
They pass more quickly like when I was wild
To a sound like the breeze dyin' down
In the magic the mornin' is bringin'
There's a song for the life I have found
It keeps my feet on the ground
Point de rengaine dans ma tête au réveil ce matin, car une vilaine insomnie a écourté ma nuit. En revanche, c'est une chanson de Rodney Crowel, chantée par Johnny Cash, que je n'avais pas remarquée jusqu'ici mais qui m'attendait sur mon lecteur MP3. Je l'ai écoutée et réécoutée plus d'une heure durant, captivé par son rythme lent, apaisé, par la beauté sobre de son accompagnement au piano, et par la résonance de ses paroles dans mon âme égarée.
Pourquoi écris-je tout cela ici ? Est-ce parce que je ne peux pas, ne peux plus, lui ouvrir mon cœur ? Son fardeau est si lourd que je n'ose pas l'inquiéter avec mes états d'âme.
Oui ! Je voudrais tant pouvoir écouter le bruit du soleil qui se couche. J'aimerais tant que les tracas ne m'effleurent pas plus qu'un courant d'air. Pourrais-je à nouveau trouver le temps de regarder le soleil se lever, me baigner dans sa lumière et accueillir sur ma peau la chaleur de ses rayons, sans penser aussitôt à l'avenir incertain, au travail, aux responsabilités, aux peines, aux déceptions ? Quand pourrais-je faire mienne cette chanson ?
I put my heart in a bottle and sent it on the Net for the waves to carry it away.
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