Allez, un petit bonus pour ce lundi matin : la formidable chanson de Paul Simon, (une des préférées de ma fille) et une tentative de traduction. Bonne journée !
Le Boxeur
Je ne suis qu’un pauv’ gars, dont on n' raconte pas l'histoire
Mais j’ai gaspillé ma jeunesse
Pour quelques bouchées de pain noir et pour des promesses
Que des sornettes, mais on croît ce que l’on veut croire
Et l’on méconnaît le reste.
Je n'étais encore qu'un garçon quand j'ai quitté mon foyer
En compagnie des étrangers à la gare attendant le train, j'étais effrayé
Baissant le nez, dans les quartiers les plus pauvres, où vont les gens en haillons,
Je cherchais les taudis qu’ils prennent pour maison
Lie la lie...
Même pour un salaire de misère je n’ai pu trouver ni job,
ni proposition
Sinon celle des prostituées d' la rue de la Nation
Je me sentais parfois si seul que dans leur corps
J’ai pris du réconfort
La la la la...
Lie la lie...
Je ressors mes vêtements d’hiver et je voudrais retrouver
Mon foyer
Où je ne serai pas saigné par les vents glacés
Me chassant vers mon foyer
Dans la clairière marche un boxeur, avec une âme de lutteur
Portant les traces de tous les coups
Des poings qui l’ont atteint et l’ont abattu jusqu’à ce qu’il crie
Dans sa colère et sa honte, j’abandonne, j’abandonne
Mais il demeure un lutteur
Lie la lie...
(Traduction – Adaptation : Polyphrène)
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