samedi 8 novembre 2008

Durham Town

I've got to leave old Durham town
I've got to leave old Durham town
I've got to leave old Durham town
And that leaving's going to get me down

Back in nineteen fourty four,
I remember Daddy walking out the door
Mama told me he was going to war
He was leaving
Leaving, leaving, leaving, leaving, leave...

I've got to leave old Durham town
I've got to leave old Durham town
I've got to leave old Durham town
And that leaving's going to get me down

When I was a boy,
I spent my time
Sitting on the banks of the River Tyne
Watching all the ships going down the line
They were leaving
Leaving, leaving, leaving, leaving, leave

I've got to leave old Durham town
I've got to leave old Durham town
I've got to leave old Durham town
And that leaving's going to get me down

Last week Mama passed away
"Goodbye son", is all she'd say
There's no call for me to stay
So I'm leaving
Leaving, leaving, leaving, leaving, free...

I've got to leave old Durham town
I've got to leave old Durham town
I've got to leave old Durham town
And that leaving's going to get me down

I've got to leave old Durham town
I've got to leave old Durham town
I've got to leave old Durham town
And that leaving's going to get me down

La, la, la, la, la, etc....


Encore un bout de chemin, ce matin, avec Roger Whittaker, pour une chanson toute simple, toute belle, sur le thème du départ : partir, avec, pour tout bagage, la nostalgie. En France, cette chanson est très connue sous le titre "Mon pays bleu", qui n'est pas une traduction littérale mais une adaptation, néanmoins très fidèle à l'esprit de l'original anglais. J'adore les deux versions, mais j'ai voulu quand même tenter la traduction de l'anglais, pour tenter de restituer la subtilité de l'évocation de ce qui nous retient dans le passé. Le "Pays bleu" se situe d'emblée dans le présent, évoquant les rêves et les illusions de l'enfance comme appartenant à une page à jamais tournée. "Durham Town" fait des va-et-vient dans le présent et le passé, et démontre que, tout au long de notre vie, nous vivons de la même façon, avec le même déchirement, les départs successifs : la fin de l'enfance, l’arrachement aux racines géographiques, la mort des grands-parents, puis des parents et des proches, les deuils, les séparations, la fin des études, puis la fin d'une carrière laborieuse, la fin d'une époque, la fin d'un jour...  

Mon vieux village

Je dois quitter mon vieux village
Je dois quitter mon vieux village
Je dois quitter mon vieux village
Ce départ fait dans mon cœur des ravages

Je me souviens en quarante-quatre
Mon père faisant ses adieux à ma mère
Elle nous dit qu’il partait pour la guerre
Il s’en allait
Allait, allait, allait, allait, allait…

Je dois quitter mon vieux village
Je dois quitter mon vieux village
Je dois quitter mon vieux village
Ce départ fait dans mon cœur des ravages

Quand j’étais enfant
Je passais mon temps
Assis sur la berge du fleuve, observant
La file des bateaux descendant le courant
Ils s’en allaient,
Allaient, allaient, allaient, allaient, allaient,

Je dois quitter mon vieux village
Je dois quitter mon vieux village
Je dois quitter mon vieux village
Ce départ fait dans mon cœur des ravages

Hier, en mourant ma maman
M’a dit « Adieu, mon enfant »
Plus rien ne m’empêche à présent
De m’en aller,
Aller, aller, aller, aller, aller…

Je dois quitter mon vieux village
Je dois quitter mon vieux village
Je dois quitter mon vieux village
Ce départ fait dans mon cœur des ravages

Je dois quitter mon vieux village
Je dois quitter mon vieux village
Je dois quitter mon vieux village
Ce départ fait dans mon cœur des ravages

La, la, la, la, la, etc....

(Traduction – Adaptation : Polyphrène)


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