samedi 29 novembre 2008

If I were a carpenter

If I were a carpenter
And you were a lady,
Would you marry me anyway?
Would you have my baby?

If you were a carpenter
And I were a lady,
I'd marry you anyway,
I'd have your baby.

If a tinker was my trade,
Would I still find you?
I'd be carryin' the pots you made,
Followin' behind you.

Save your love through loneliness,
Save your love through sorrow,
I gave you my onliness,
Give me your tomorrow.

If I were a miller,
At a mill wheel grinding,
Would you miss your coloured blouse,
And your soft shoes shining?

If you were a miller,
At a mill wheel grinding,
I'd not miss my coloured blouse,
And my soft shoes shining?

If I worked my hands in wood,
Would you still love me?
I'd answer you, "Yes I would"
And would you not be above me?

If I were a carpenter,
And you were a lady,
I'd marry you anyway,
I'd have your baby.

Save your love through loneliness,
Save your love through sorrow,
I gave you my onliness,
Give me your tomorrow.

 

Une célébrissime ballade, écrite par Tim Hardin, chantée par les plus grands artistes, dont Joan Baez, mais aussi Johnny Cash et June Carter, en un duo légendaire, dont j'ai tenté de traduire ci-dessous la version (avec une approximation criticable sur "onliness"qui est presque, mais pas tout à fait la solitude, un peu l'unicité, mais pas vraiment la fortitude). Etre aimé pour ce que l'on est, au fond de soi, et non pour ce que l'on paraît ou ce que l'on a - pour son coeur et non pour sa fortune - pour son âme et non pour son métier... C'est une revendication bien classique, mais c'est aussi une question d'actualité. Que signifient vraiment les conquêtes des "grands" de ce monde ? Sont-ils objectivement plus beaux, plus intelligents, plus charmants, plus attentifs, plus tendres, plus fidèles... que le commun des mortels ? 

 

Si j’étais un charpentier

Si j’étais un charpentier
Et toi une princesse
Voudrais-tu encore te marier,
M’offrir une descendance ?

Si tu étais charpentier,
Et moi une princesse,
Je voudrais encore me marier,
T’offrir une descendance

Si j’étais un chaudronnier,
Aurais-je ton amour ?
Je t’aiderais dans ton métier,
Je te suivrais toujours.

Garde l’amour en solitude
Garde l’amour en chagrin
Je t’ai donné ma fortitude,
Donne-moi ton lendemain

Si j’étais un meunier,
Les mains dans la mouture,
Regretterais-tu tes beaux souliers,
Et ta haute-couture ?

Si tu étais un meunier,
Les mains dans la mouture,
Je n’regrett’rais pas mes beaux souliers,
Ni ma haute-couture.

Si je travaillais le bois,
Me trouverais-tu beau ?
Oui, je n’aimerais que toi !
Me regarderais-tu de haut ?

Si j’étais un charpentier
Et toi une princesse
Voudrais-tu encore te marier,
M’offrir une descendance ?

Garde l’amour en solitude
Garde l’amour en chagrin
Je t’ai donné ma fortitude,
Donne-moi ton lendemain

(Traduction – Adaptation : Polyphrène)

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