The old home town looks the same,
As I step down from the train,
And there to meet me is my mama and my papa.
Down the road I look, and there runs Mary,
Hair of gold and lips like cherries.
It's good to touch the green, green grass of home.
The old house is still standing,
Though the paint is cracked and dry,
And there's the old oak tree that I used to play on.
Down the lane I walk with my sweet Mary,
Hair of gold and lips like cherries.
It's good to touch the green, green grass of home.
Yes, they'll all come to see me,
Arms reaching, smiling sweetly.
It's good to touch the green, green grass of home.
Then I awake and look around me,
To the four gray walls that surround me,
And I realize that I was only dreaming.
For there's a guard, and there's a sad old padre,
Arm in arm, we'll walk at daybreak.
Again, I'll touch the green, green grass of home.
Yes, they'll all come to see me
In the shade of the old oak tree,
As they lay me 'neath the green, green grass of home.
La chanson de Claude "Curly" Putman Jr a été rendue célèbre par des "grands" noms du Country comme Porter Wagoner, Bobby Bare, Jerry Lee Lewis, Tom Jones, Kenny Rogers, mais aussi Elvis Presley et Joan Baez, sans oublier la version particulièrement réussie de Johnny Cash. On y retrouve le thème de la peine de mort, particulièrement présent dans le répertoire de Johnny Cash, qui se place souvent, dans ses propres textes ou ceux qu'il emprunte à d'autres auteurs (ex. "25 minutes to go" ou "The Mercy Seat"), dans la peau du condamné à mort. Un des dénominateurs communs à tous ces chansons est que Johnny Cash ne semble pas contester les torts du condamné (en général, il "plaide coupable"), mais il met en relief la cruauté et l'inhumanité de la peine, quels que soient les crimes commis : c'est une façon de mettre les bourreaux et leurs commanditaires devant leur responsabilité. Ces chansons sont, pour la plupart, chargées d'une très forte émotion, et on imagine l'écho qu'elles ont pu avoir lorsqu'il les a (pour certaines, tout au moins) chantées à la prison de Folsom devant des prisonniers !
Nos vertes prairies
Ma vieille ville n’a pas changé
Quand je descends sur le quai
Où sont venus pour m’accueillir maman et papa
Et je vois Marie s’avancer vers moi
Cheveux d’or, et lèvres incarnat
C’est bon de revoir nos vertes prairies
La maison tient debout,
Peintures un peu écaillées ;
Et voici le vieux chêne auquel j’ai tant grimpé
Je descends l’allée, Marie à mon bras
Cheveux d’or, et lèvres incarnat
C’est bon de revoir nos vertes prairies
Ils sont tous venus m’accueillir
Bras tendus, gentils sourires
C’est bon de revoir nos vertes prairies
Puis je m’éveille et je vois
Les murs gris autour de moi,
Alors, je comprends que je n’ai fait que rêver :
Car je vois un garde et un vieux curé
A l’aurore, nous irons fouler
Pour une dernière fois nos vertes prairies
Oui, ils viendront m’accueillir
Au pied du chêne m’ensevelir
Six pieds sous l’herbe de nos vertes prairies
(Traduction - Adaptation : Polyphrène)
NB : Désolé - Je n'ai pas été en mesure, jusqu'ici, de restituer en français l’allitération de "Green, Green Grass" qui constitue, en quelque sorte, la signature de cette chanson. Je m'en suis donc tenu au respect du thème et du sentiment. Merci à ceux qui pourraient m'aider à faire progresser ce texte. PS: J'ai découvert par hasard ce matin que Frank Michael en a chanté une sympathique adaptation française, qui omet cependant l'essentiel de la chute, à savoir l'imminence de l'exécution capitale. Frank Michael ménage son public !
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